1ère semaine de Lyon à la Haute Savoie

1ère semaine de Lyon à la Haute Savoie

Du 4 au 13 mai ——

Qu’il s’est fait attendre ce départ !

Après des semaines intenses, entre boulot, mariage au Portugal, préparation de l’appartement, nous enfilons enfin notre beau vélo : notre Pino “Chico” pour les intimes.

Nous sommes le samedi 4 mai, il est 12h30 quand nous descendons de l’appartement. À peine les premiers coups de pédales passés que nous prenons une belle averse sur la tête, confirmant les prévisions météo de la semaine humide qui s’annonce.

Plusieurs amis et famille nous attendent sur les quais du Rhône afin de nous souhaiter bon voyage. C’est un plaisir de les retrouver et de partager ces moments avec eux. Au milieu d’une haie de photographes endiablés et profitant de l’accalmie météo, le top départ est lancé. Merci à Marc, de nous avoir accompagné jusqu’à la sortie de Lyon.

Beaujolais

Sont-ce les premiers jours les plus difficiles ? peut-être bien… en tous cas ils font prendre conscience qu’on se trimballe un sacré paquet de bordel. Pourtant nous avions de faibles objectifs pour ces deux premiers jours : 35km et 200m de D+ (j’en vois certains sourire). Il faut l’avouer nous sommes lents, nous seront lents toute la semaine, et nous serons sûrement lents pendant les 6 prochains mois.

Arrivés avec deux heures de retard à Anse, nous sommes accueillis par Kathleen qui nous a accompagné sur les derniers mètres de la terrible montée de la Boucle ! Nous pesons le matériel : 40kg hors vélo (25kg) et hors eau…en rajoutant nos propres poids, ça fait environs 200kg, c’est une vraie péniche avec des roues notre machin !

Le lendemain nous avons deux étapes : Anse – Blacé et Blacé – Lantignié, 17km chacune, pas de quoi en faire un drame. Nous partons sous un ciel gris et commençons par une belle côte, arrivés sur le plat on récupère la grêle, puis beaucoup de vent dans la descente….ça s’annonce sympa le Beaujolais…. l’accueil chaleureux de Christel et François et le déjeuner passé auprès du feu nous redonne la foi afin d’attaquer la deuxième partie et l’ultime montée de Beaujeu à Lantignié.

La Dombe et le Bugey

Nous pouvons nous reposer chez Laurence qui nous fait le plaisir de nous accompagner le lendemain sur une vingtaine de km en nous faisant découvrir de magnifiques chemins en direction de Belleville. Notre objectif du jour est Ambronay, à 70km, non loin du départ du col de la Lèbe (ça c’est pour le lendemain). La nuit est fraîche, nous trouvons refuge dans un abri en béton en face d’un champs afin d’éviter le vent.

Laurence nous fait découvrir son chemin préféré pour se rendre à Belleville

Malgré l’assourdissant concert de crapauds du soir (ah la Dombes….) nous nous reposons bien (trop ?) en tous cas nous sommes frais et dispo pour attaquer le col de la Lèbe ce mardi 7 mai dès 9h40 (parce qu’on est lent sur le vélo mais aussi avant le vélo). C’est un test, un petit col (800m de D+ quand même) qui nous permettra de voir ce que vaut Chico en montée, et d’adapter l’itinéraire quand nous serons dans les Alpes.

On ne change pas complètement en voyage : Kévin aux fourneaux !

De nombreuses heures après… nous arrivons avec panache au col de la Lèbe. Chico est infatigable, la force tranquille, qu’on se le dise, on va passer par les cols, plus rien ne peut nous arrêter (sauf le manque de fromage peut-être…). Le poële tourne à plein régime chez Alice et Bertrand, et nous pouvons partager une bière bien au chaud.

Chambéry

Mercredi 8 mai…. les prévisions météo les plus optimistes annonçaient de la pluie toute la journée, les plus réalistes un ouragan et les plus pessimiste l’inondation de Chambéry par le lac du Bourget… Après avoir enfilé nos vêtements de pluie, c’est partie pour 800 mètres de décente. Même dans le brouillard le Bugey c’est beau ! Arrivés au niveau du Lac, nous sommes rejoins par les parents de Camille et son parrain et sa femme. Affamés et épuisés, nous profitons d’un repas bien chaud et réconfortant !

Michel notre guide entre les gouttes de Chindrieux à Chambéry

Première journée « OFF » le lendemain, l’occasion notamment de faire un peu de mécanique sur Chico. Dans l’après-midi nous quittons la famille pour rejoindre nos amis Aline, Nico et Tim. La petite troupe nous accompagnera dans notre ascension des Bauges par le Col des Prés, notre premier « gros col de montagne » +1000 mètres. Mention spéciale pour Antonine qui nous a offert le café à Thoiry !

La pause en T inversé derrière Chico – 1000 mètres !!

Les Bauges

Sieste devant la fromagerie
Notre bivouac

Copponex

2 jours de pause chez nos copains Élodie, Xio-Yann et leur mini Tom.

7 Replies to “1ère semaine de Lyon à la Haute Savoie”

  1. Wouahou!! génial! vous êtes trop forts, je reste admirative devant tant de détermination et de courage!
    les photos sont trop chouettes! continuez à nous faire rêver! 😉 gros bisous
    Emilie et Nico

  2. Super de pouvoir vous suivre en photos. Un grand bravo et bon courage pour la suite en espérant que vous aurez de meilleures conditions météo.

  3. Nous vous suivons avec avec attention et admiration.
    Comme dit Emilie « continuez à nous faire rêver »
    Anita et Michel

  4. Bonjour,
    On ne se connait pas encore. C’est Aline et Nico qui m ont donné votre adresse afin que je puisses suivre votre voyage. Je m’appelle Olivier et je les avais aidé lors de leur traversée des Pyrénées (préparation du projet, prêt de tente..), Pyrénées où j’habite.
    Voyageur aussi, mais pour l’instant plus pédestre que cycliste (mais c’est en cours de changement), je vais rêver en vous lisant.
    En regardant le projet de voyage sur la carte, j’ai vu des points d’interrogation dans la région des Pyrénées. Sachez que vous serez les bienvenus, que cela me fera plaisir de vous accueillir et donc que vous pouvez venir faire étape chez moi le temps qu’il vous plaira. Et puis j’aimerai , avec mon amoureuse, beaucoup essayer un Chico!!!
    Bonne continuation
    Olivier

  5. après quelques difficultés pour trouver le site, nous admirons le texte, les photos, la détermination. On pense souvent à vous surtout lorsqu’il fait mauvais à Chambéry, mais aussi quant il fait « trop » chaud. Un grand bravo. Courage et continuez bien. Affectueusement. Anne et Michel

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