De Nantes à Bordeaux
Du 12 au 22 septembre
Après notre break de 2,5 jours à Nantes (encore merci au chapiteau-stop!), nous filons à Cholet chez les anciens propriétaires de Chico. Pour mémo, nous avions traversé la France en train pour acheter notre Pino d’occasion et Philippe et Sylvie nous avaient gentiment accueillis chez eux en nous proposant de nous recevoir une nouvelle fois pendant notre voyage.

Les 2 jours qui ont suivi, nous les avons consacrés à la visite du parc du Puy du fou. Réservé 9 mois plus tôt, nous avons pu assister à la cinéscénie qui regroupe des centaines de bénévoles et vous en met plein des yeux niveau technique. Au taquet pour organiser les 2 jours de visite, nous avons pu assister à tous les spectacles (il faut bien 2 jours!). Nous avons été épaté par le niveau et l’ingéniosité des effets mis en œuvre. Intrigués par les histoires racontés et alertes sur le personnage qui tire les ficelles de cette super-production, nous étions sans arrêt sur wikipédia pour comprendre certains faits historiques (les chrétiens ont participé à la chute de jules césar, en -50 avant JC vraiment ?…huuumm mystère non élucidé !).
La traversée de la Vendée ne nous a pas tellement séduite et je la résumerai ainsi : des champs de maïs cramés par la sécheresse, des pancartes « cherche maçon qualifié pour CDI » (ou paysagiste, informaticien, soudeur… toute sorte de métiers!), et des panneaux en 4 par 3« chantier sponsorisé par votre département ».

Arrivés à proximité de La Rochelle nous sommes reçus par Jérôme, notre chapitologue de l’épisode précédant (vous suivez ?!). Nous en profitons pour visiter un peu la ville qui nous semble très jolie et dynamique. On s’arrête un bon moment devant 2 voiliers immenses aux allures de bateau pirate pour l’un et navire d’aventures pour l’autre.


A Rochefort nous prenons un bateau pour faire la liaison et éviter l’immense pont plein de voiture qui est au dessus. Nous y découvrons le pont transbordeur unique en son genre et toujours en réhabilitation. Il consiste en une nacelle suspendue au dessus du fleuve et tracté horizontalement, suspendue par des câbles, voyez plutôt :


Quelques kilomètres après nous trouvons une plage et nous nous baignons pour la première (et unique ?!) fois dans l’océan ! Il faut dire que pédaler ou se baigner, il faut choisir… Ce bivouac au bord de l’eau nous permet d’être au matin dans le « marais aux oiseaux », un beau coin de nature !




Auprès étude en détail du parcours, Kévin annonce que nous pouvons reporter des kilomètres sur les 2 derniers jours (puisque c’est plat par ici, on peut faire des bornes plus facilement) et en profiter pour passer une demi journée sur l’île d’Oléron. Alors nous voilà entrain de travers le graaand pont qui mène jusqu’à l’île. Et puis après s’être retenus très fort, voilà qu’on s’autorise à…se faire un resto pour manger des crustacés !! On ne lésine pas : langoustines (on en mange pas tous les jours à Lyon!), huîtres (cette fois ci c’est la saison, cf épisode Normandie), coques, et une bouteille de vin blanc pour sublimer l’ensemble (du Vouvray, un vin de la Loire, délicious). Le restaurant est exceptionnellement calme et nous avons le staff pour nous qui est bien sympa. Le trajet jusqu’au camping aura finalement été plutôt droit et nous n’avons pas fini dans un des nombreux bassins, well done pilote !


Le graaand pont dans l’autre sens est bien sport notamment à cause d’un vent très fort. Passage par Royan qui nous a fait l’effet d’une ville-maison de retraite (enfin, sympa la maison de retraite hein!). On casse un énième câble de dérailleur sur la route et nous tremblons en constatons que notre câble de rechange est trop court…finalement Kévin trouvera un moyen temporaire pour que ça fonctionne. On est passé pas loin d’un plan foireux à chercher un magasin de vélo encore ouvert et à proximité… Nous « pitchons » pas loin de cette mésaventure, au pied d’un village fortifié charmant avec vue sur la baie. Une fois n’est pas coutume, notre pitch est composé d’une table à pique-nique tout confort. C’est aux alentours de 20h que nous sommes rejoins par un autre cyclo en quête d’un coin pour planter sa tente. Il semble bien embêté de troubler notre dîner royal et nous indique que le précédent coin pique-nique était aussi habité (décidément il y a du pitch dans l’coin!). Nous le détendons rapidement : il y a bien assez de place pour tout le monde, prenez l’emplacement 45 !



La dernière journée pour atteindre notre prochaine étape est vraiment coriace : après avoir longé une rive sympathique ponctuée de cabanes de pécheurs, nous nous retrouvons sur une grande ligne droite qui nous semble interminable et en plein caniar. Quand enfin nous trouvons un bout d’ombre, on s’affale sur le bord de la route (très peu fréquentée) pour se rassasier. Cette après-midi là sera looooongue, 100km au soleil, pas d’ombre et des champs monotones. Les 2 jours de repos chez mon cousin seront les bienvenus.

